samedi 30 juillet 2011

La Provence: Motards en colère et week-end noir

La Fédération française des motards en colère -à l'origine de l'AMM (Assurance Mutuelle des Motards)- et l'Union des usagers de la route dénoncent régulièrement les incohérences de la répression routière.

Les antennes FFMC 13 et 84 (Bouches-du-Rhône et Vaucluse) entameront, dès demain, sur les aires de repos du péage autoroutier de Lançon-de-Provence, la distribution d'informations. Celles-ci se poursuivront tout au long de l'été.

La FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) et l’UUR (Union des usagers de la route) - qui regroupe une quinzaine d’associations), dont 40 Millions d’automobilistes, le Codever, l'ACO (Automobile club de l'Ouest entre autres organisateurs des 24 Heures du Mans auto et moto) et la FFMC -, dénoncent régulièrement les incohérences de la répression routière. Les manifestations organisées un peu partout en France le 18 juin ont d'ailleurs, enfin, marqué la capacité d'une très grande majorité de citoyens-conducteurs de refuser de continuer à être les vaches à lait de nos gouvernements successifs et d'être traités, de manière souvent disproportionnée, comme des délinquants de la route.

Un mouvement sans précédent

"Dès ce samedi 30 juillet, précise Philippe Stoppacher de la FFMC 13, les motards en colère des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse distribueront des tracts aux usagers de la route. Nous commencerons par les aires de Lançon-de-Provence et nos opérations se poursuivront cet été pour faire valoir nos préoccupations. Car pendant deux ans la FFMC a participé à la concertation nationale sur la sécurité routière. Ses représentants ont été des forces de propositions et ont amené des solutions aux problèmes rencontrés sur la route par des usagers aux typologies différentes."

Il est vrai que, dans la foulée, les mesures gouvernementales répressives annoncées à la suite du CISR (Comité interministériel de sécurité routière) du 11 mai - en partie retoquées depuis... - ont au moins eu un résultat positif : la création d’un mouvement sans précédent de tous les usagers de la route.

"Le Gouvernement, poursuit M. Stoppacher, refuse de mener une véritable politique de sécurité routière. Après le CISR, il s’est déclaré favorable à la mise en application de mesures répressives: retrait des panneaux signalant les radars, implantation coûteuse de radars dits pédagogiques, port obligatoire de gilets fluos et plaques d'immatriculation au format A4 pour les motards (...) Non, les conducteurs de deux, trois, quatre roues ou plus ne sont pas tous des délinquants et ils refusent d’être traités comme tels. Ils ne cautionnent pas les bilans manipulés et sortis de leur contexte, la criminalisation croissante des citoyens et l’absence de prise en compte des causes réelles de l’insécurité routière."

Parc moto doublé en 10 ans et moins 20,7% de morts

Il est, en effet, tout à fait étrange de constater que les résultats définitifs des accidents routiers survenus en 2010 - moins 20,7 % de tués à moto - sont en contradiction absolue avec les discours alarmistes, qui semblent oublier les causes réelles et principales de l’hécatombe : alccool, drogue, médicaments, somnolence au volant, formation des conducteurs.
"Si les accidents de moto baissent assez peu en valeur absolue, conclut Philippe Stoppacher, le parc, lui, augmente fortement, avec un nombre de deux-roues motorisés en circulation qui a pratiquement doublé en dix ans. Motos et scooters font donc d’énormes progrès (...) Pourquoi alors dans ce contexte s’acharner à imposer toujours plus de contraintes, de verbalisations et de restrictions, notamment aux deux-roues motorisés, qui se révèlent en fait les bons élèves de la sécurité routière? A quand une véritable politique de la route, basée sur la responsabilisation, la formation, le respect de chacun ? C’est pour l’exiger que la FFMC, alliée aux autres usagers de la route, poursuivent tout au long de l’été leurs actions pédagogiques."

Quoi qu'il en soit, à la tête du peloton de Gendarmerie d'autoroute de Salon-de-Provence, le Capitaine Chatelier, lui même motard, s'attend à vivre "un week-end noir" ! Donc, en auto ou à moto, prudence.

Charles-Bernard ADREANI (cbadreani@laprovence-presse.fr)

mardi 26 juillet 2011

DarkSide illumine le Château Paradis

Cette année le groupe Darkside (Pink Floyd tribute) participe au festival Music en vignes. J'avais pu les apprécier en 2010 lors d'un concert donné sur le parvis de la mairie de Saint Marc Jaumegarde.

Ce festival est organisé dans la cour du Château Paradis. Une propriété viticole située sur la commune du Puy Sainte Réparade.


dimanche 24 juillet 2011

Robert Plant & The Band Of Joy à la salle Wilfrid-Pelletier de la PdA - Dans l’attente du grand cri

Dans ces moments-là, ils sont beaux. Des ados, Alain Simard autant qu’André Ménard, tout fondateurs du FIJM soient-ils. «We’re very happy, obviously, I think it shows in our faces...», a dit Ménard d’entrée de jeu dans sa portion de présentation du Spirit Award à Robert Plant. Si ça paraissait? Au petit Salon Vert, adjacent à la grande scène de Wilfrid, on avait les visages comme des champs de boutons qui devraient péter mais ne pètent pas à force de retenir les mots. Les deux mots. Les mots qu’on ne pouvait pas prononcer: Led Zep. Ne pas mentionner Led Zeppelin. Surtout, ne pas mentionner Led Zeppelin. De grâââce, ne pas mentionner Led Zeppelin, nous avait-on rappelé et rappelé encore. La gérance de Plant avait dû insister fort: feu Peter Grant, légendaire gérant du Zeppelin, aurait été content. Intimidés, tous! Dame! On est Rock God où on ne l’est pas.  C’était quand même Plant qui était là en ce petit vendredi soir pluvieux à Montréal, à portée de ridules, le vrai de vrai Robert Plant, avec sa tignasse de Plant et sa charpente de Rock God.

Ben Harper, robert Plant et Azaf Avidan au festival de nimes 2011

Ce vendredi 22 juillet, le  temps n'est pas trop chaud et quelques nuages survole les Arènes de Nimes. Grandioses de l'extérieur, elles ne paraissent pas si immense une fois à l'intérieur.


dimanche 17 juillet 2011

L'Opéra Molotov ? Un excellent cocktail


Ce soir, dans le parc de la Mairie de Simiane Collongue, une scène a été dressée. Un piano patiente d'un côté tandis qu'un micro s'ennuie sagement sur son pied. Le public, discipliné, s'installe sur les chaises.