lundi 18 novembre 2013

Le Lac de Creno


Aujourd’hui, peu de kilomètres au programme de la moto*. Par contre ce sera complété par une petite balade pédestre en direction du lac de Créno.

 

Nous prenons la route de Sagone mais juste après la tour de Capigliolo, nous attaquons la D25 vers Casaglione.. Puis au croisement suivant nous prenons à droite vers le nord. La route est étroite mais bien revêtue… 




Jusqu’au croisement suivant où j’ai le choix entre remonter la vallée de et faire une grande boucle pour rejoindre Vico et aller au plus court. Je choisis la voie la plus directe. Mauvais choix. Du moins en matière de revêtement. Les nids de poules se succèdent.

 


 Par contre nous nous enfonçons dans le maquis et rencontrons vaches, chèvres, et quelques autres animaux de la ferme sur la route. Gaffe…. Chaque virage a sa surprise. La route a beau être déserte, nous sommes surpris du nombre de voitures garées de part et d'autre d'un pont traversant la Liamone. Ce doit être un point de baignade ou un départ de randonnée. 

 


 

 
Après le hameau de Mercolaccia, le paysage se dégage et la vue sur les montagnes devient très jolie. Mais là, nous sommes très heureux de trouver des zones d’ombres car le soleil frappe dur. A partir de ce village le bitume de la D1 est moins fatigué. 



On y croise aussi quelques voitures. Donc la prudence reste de mise car la route demeure très étroite. Nous traversons Vico et nous nous engageons sur la D23, en direction de Murzo. Nous descendons vers le fond de la vallée. L'endroit est très fréquenté car il s'agit d'un point de baignade dans la Liamone. Avec la chaleur qu'il fait, il n'est pas étonnant que chaque point de baignade attire les foules. Passé le pont, nous grimpons une côte pour le moins pentue. Passer chaque virage constitue un bel exercice. Entre le dévers et le pourcentage de la pente, je suis bien content de la façon dont je les passe. Mais gare au retour.  Les descentes m'ont toujours bien plus impressionné que les montées... Passé un petit col la descente sur Guagno les bains, puis la montée vers Soccia se font sur un rythme tranquille. Soccia est un très joli village. Il vaut bien un petit arrêt.
A la sortie, nous nous engageons sur une route étroite, et la montée vers le lac de Creno se fait assez aérienne. Je suis bien content de ne pas être en voiture. (Une fois de plus). Mais quelle vue !

Passé un virage, nous arrivons au bout de la route carrossable. Un parking bien plein nous y attend à proximité d'un restaurant. Le patron nous permet de nous garer derrière sa voiture. 

 
L'accueil est bien sympathique et les prix tout à fait corrects. Nous décidons de manger sur place.

Nous nous élançons dans la montée en milieu d'après midi. Précisément à l'heure où les gens prévoyants sont sur le chemin du retour. Nous passons devant une écurie où des ânes, des mulets et des chevaux sont loués pour faciliter la montée. Ceux qui restent, ont droit à un peu d'ombre sous un parasol. La montée n'est pas trop rude mais le soleil plombe. 


Nous sommes contents de passer sous des pins de temps en temps. Nous profitons de cette ombre bienvenue pour nous désaltérer. Croiser les familles avec des enfants en bas âge sur le dos d'ânes et fiers comme Artaban est toujours un spectacle réjouissant. La montée s'effectue en dominant la Rau de Zoïcu. Une belle vallée. Un barrage retiens l'eau
Nous rentrons dans une zone forestière bienvenue. Une source nous permet d'au moins nous rafraichir la tête. J'ai quelques doutes sur la potabilité de l'eau. Nous attaquons, ensuite un petite descente. Et, c'est au détours d'un virage, à la sortie du bois, que nous découvrons le lac de Creno. A 1310 d'altitude, il est le lac de montagne le moins élevé de Corse bien qu'occupant une alvéole glacière. Il est aussi le seul en milieu forestier. Il est, en partie recouvert de nénuphars. 

 

 
 
L'orage menaçant, nous nous contraignons à redescendre sans faire le tour du lac. C'est dommage. Si la montée nous a pris une petite heure, la descente est bien plus rapide. Nous voyons le point d'arrivée se rapprocher progressivement. 


Comment ? Nous aurions marché tout çà ? Ben voui... Et en plus avec un grand plaisir. Et le dit plaisir n'en est pas moindre, de nous attabler au snack pour nous rafraichir avant de rentrer.
Le retour se fait par la voie la plus directe... En 42 kilomètres.... contre plus du double à l'aller... Et sur des routes bien plus carrossables.... Mais si nous n'avions pas emprunté le chemin des écoliers à l'aller, je crois que nous serions passé à côté de ce qui fait vraiment la Corse.




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