vendredi 6 novembre 2015

Deep Purple de retour au Dôme



 

Deep Purple est de retour au Dôme de Marseille six ans après avoir enflammé la salle. A l'époque j'avais apprécié ces retrouvailles ( http://redjoes.blogspot.fr/2009/12/deep-purple-au-dome-geant.html )  Mais le temps n'épargnant personne je suis un peu inquiet ce soir. Sans compter que l'acoustique de la salle, insuffisante pour accueillir de tels spectacles à mon avis, ne va pas aider à la qualité de l'audition.












 


Le public remplit progressivement la salle et les discussions et spéculations vont bon train. Cheveux et barbes blanches sont majoritaires dans le public. Mais toutes les tranches d'âge sont présentes.








Raveneye

Et soudain la lumière d'ambiance s'éteint et le groupe qui assure la première partie attaque son Show. Oui avec une majuscule. Ils le méritent bien.






Raveneye est un groupe anglais, formé fin 2014, emmené par le jeune guitariste chanteur Oli Brown (né en 1989, 26 ans). Le plus surprenant c'est que je connais, musicalement parlant ce musicien pour avoir deux albums de sa production solo dans ma discothèque. Mais je ne l'ai pas reconnu. Sur les photos en ma possession il n'est barbu sur aucune et n'ayant plus suivi son évolution récente, j'ignorais qu'il avait monté un groupe. Sans compter que le côté rock garage de Raveneye tranche vraiment avec les tendances blues rock des 4 albums publiés précédemment par Oli Brown.



Leur carrière a débuté fort. Ils ont assuré la première partie de Joe Sartriani en Europe au cours de l'été 2015 et celle de Slash en Amérique en début d'automne. Certains ont moins bien à mettre sur leur CV! La personnalité et les talents, reconnus de Oli Brown ne doivent pas être étrangers à ce succès.







 Ils démarrent leur répertoire en trombe avec force gesticulations et grimaces et tentent de bouger un public apathique qui attend que çà passe pour vivre le spectacle des vedettes de la soirée. Chanson après chanson, l'ambiance arrive. C'est un difficile métier que de chauffer la salle pour d'autres. Il faut donner le meilleur. Et c'est ce que fait chaque membre du groupe à sa façon.

















Oli Brown envoie des soli endiablés et assez inspirés. il saute de tous les côtés dispensant une énergie débordante vers le public qui commence à apprécier le montrer par des applaudissements de plus en plus nourris. La mayonnaise prend. Au plus le public répond aux sollicitations du musiciens au plus celui ci se jette dans sa musique et renvoie ses mélodies avec une énergie débordante. Et il va loin le bougre! Il pousse sa voix jusqu'à la casser.




 








Aaron Spiers, le bassiste, joue de la grimace en assurant une rythmique béton. Il cherche le contact permanent avec le public à coup de regards, de mimiques et de petits riffs qui assurent une rythmique puissante et précise.

 



















Quant au batteur,  Kev Hickman, son jeu puissant, mais pas brutal, cadre des chansons d'un rock bien brut de décoffrage.

 










Je me suis laissé entraîner dans leur monde avec un grand plaisir. On ne peut que  leur souhaiter une longue carrière créative pour le grand plaisir de nos oreilles. Un seul regret: étant en première partie de Deep Purple leur Show n'a pu être qu'un aperçu de leur créativité. On sent que les fantômes "d'Alice in Chains" ou de "Rage Against The Machine" les inspirent. Alors vivement leur retour à Marseille en tête d'affiche que nous puissions apprécier les bases entre aperçues ce soir!

Leur site Web: http://www.raveneyeofficial.com/

Deep Purple



Il nous faut patienter le temps du changement de matériel avant que le mythe Deep Purple n'entre en scène. Mais on ne peut que rendre hommage aux roadies, travailleurs de l'ombre, pour la rapidité et l'efficacité de leur besogne. De la qualité de leur travail dépend bien souvent ma qualité du spectacle des "vedettes"







Enfin! Ceux qui ont su nous tirer de nos douces demeures un lundi soir entrent en scène sous un tonnerre d'applaudissements, comme  dirait l'autre.

Le groupe a gardé son line-up de 2009 à savoir






Ian Guillan au chant


Ian Paice à la batterie


Roger Glover à la basse


Membres fondateurs du groupe, auxquels on rajoute


Steve Morse à la guitare.

Il a succédé avec bonheur au très créatif mais très instable Ritchie blackmoore


Don Array aux claviers

qui a pris la relève, en 2002, de Jon Lord disparu en 2012



Voilà qui nous pose toujours un groupe dont le plus "jeune" membre est né en 1954 et le plus agé en 1945. Et cela se sent sur scène. Ian Gillan donne tout ce qu'il peut à chaque chanson mais profite des solos de ses comparses pour s'escaper et aller récupérer.






Les musiciens n'ont pas perdu leur technique ni leur sens artistique. Cependant, ils fatiguent plus rapidement. Le batteur, fonction physique s'il en est, n'a tenu qu'un seul solo et a rajouté quelques artifices dont il aurait pu se dispenser comme les baguettes lumineuses. Il est aussi le plus agé de la bande. Je signerais volontiers pour avoir une telle forme physique à son âge. Si j'y arrive.








Roger Glover est resté effacé pendant presque tout le concert. Il n'a
vraiment sorti ses tripes, et quelles tripes, que pendant son solo lors du rappel. Mais ou est sa flamboyance passée?







Don Array a assuré le set sans grande imagination mais il a été présent tout au long du concert sans défaillir.







Steve Morse a maitrisé son sujet. S'il a perdu de son mordant c'est pour laisser plus de place à la finesse de de son jeu de guitare.





Le concert est tourné principalement vers l'histoire du groupe. sur les quinze morceau dont j'ai pu déterminer la date de parution dix date des année 1960/1970. Il y a quelque chose de brisé par rapport aux dernioères fois où je les ai vus. Heureusement, il y a eu quelques flamboyances qui ont emporté le public ici où là. Principalement en raison des souvenirs que peuvent évoquer "The Mule" , "Smoke on the Water" ou "Perfect Strangers".




Ce que l'on peut retenir aussi c'est qu'ils ont toujours autant de plaisir à jouer ensemble. Les regards échangés, les hochements de tête, les petits gestes de mentent pas. Le public le ressent bien et ses liens historiques avec le groupe ont aidé à garder une bonne ambiance dans la salle.




Set List

           Titre                                        Album                          Année
  • Après vous                               Now What                       2013
  • Demon's eye                             Fireball                           1971
  • Hard Lovin' man                       In Rock                           1970
  • Strange kind of woman            Fireball                          1971
  • Vincent Price                            Now What                      2013
  • Instrumental   
  • Uncommon man (Hommage à Jon Lord)
  • The well dressed guitar          Rapture Of The Deep    2005
  • The Mule                                  Fireball                            1971
  • Got my hip boots on   (nouvelle chanson?)
  • Mary Long                               Who Do We Think We Are  1973
  • Wring that neck                      The book of taliesyn         1968
  • Hell to pay                               Now What                          2013
  • Solo claviers
  • Perfect Strangers                   Perfect Strangers             1984
  • Space truckin'                         Machine head                   1972
  • Smoke on the water               Machine head                    1972

Rappel

- Hush                                           Shades of Deep purple        1968
- Solo basse
- Black night                                 In Rock                                  1970


Hard Lovin' man et Strange Kiind of Woman


Got my hip boots on et Mary Long



 

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