lundi 16 décembre 2013

Italie: de Gardanne à Varazze

Un week end à rallonge! Il nous faut en profiter pur balader un peu. donc nous décidons de partir vers le parc des "Cinq terres". Le voyage se fera en deux étapes. 500 km pour nous rendre du côté de La Spezzia.

Nous avons le choix entre visiter la Riviera Ligure et manger du goudron autoroutier..C'est la première option qui a été choisie. Sauf pour ce qui concerne la partie française.




Nous prenons l'autoroute jusqu'à Menton, puis place à la route du bord de mer. L'autoroute a l'avantage de me permettre une conduite sereine. La vitesse calée entre cent dix et cent vingt kilomètres par heure, je reste sur la voie de droite, doublant de temps en temps et à ma grande surprise des groupes de motards en routières qui se traînent encore plus que moi. Mais, pour ma passagère ce n'est pas sans inconvénient. Le ronronnement régulier la berce et elle a tendance à s'enfoncer dans le sommeil. Dangereux sur la route.

Une fois de plus, je me suis rendu compte, non sans effroi, que limiter la vitesse à 110 sur l'autoroute me semble plus dangereux e la "classique" limitation à 130. Et ce pour une raison bien simple. Lorsque on est sur une base 130, les véhicules roulent à une vitesse comprise entre 100 et 130 kilomètre par heure. Chaque file ayant des vitesses différentes, il y a peu de changement de file. Chacun reste dans son tuyau. Lorsque la limitation descend à 110 voire, à fortiori à 90 km/h, les deux ou trois files roulent à la même vitesse et les pilotes des véhicules ne considèrent pas qu'il leur est nécessaire de rester dans leur tuyau. On assiste alors à des changements de file intempestifs. Ce qui m'a donné des sueurs froides à plusieurs reprises dans de telles zones.

Sortie Menton. Il était temps. Après un peu plus de deux heures de routes, je commençais à fatiguer et mon estomac réclame son dû.

Le temps est beau, nous profitons d'une belle terrasse en ville. Dommage que nous n'ayons pas le temps de plus nous attarder. J'aime bien cette atmosphère de "pré vacances" qui règne ici. La douceur du climat doit y être pour quelque chose.


Nous reprenons la moto et nouveau départ le long du bord de mer. Dans un premier temps c'est plaisant. franchissement de la frontière italienne sous les portiques devenus symboliques et hop... le vert blanc rouge est de rigueur.


Les stations balnéaires se succèdent et nous nous traînons à une allure d'escargot. Quand nous ne sommes pas en ville, Nous passons entre des propriétés que l'on devine immenses t luxueuses. Il n'y a pas forcément la place sur le côté pour s'arrêter et admirer le paysage...


 

Bref! çà devient lassant au bout d'un certain temps.


Quelques kilomètres après Imperia, au détour d'un virage marquant le sommet du Capo Berta, nous trouvons, enfin, un espace pour nous arrêter. Il s'agit d'un monument à la gloire de la course cycliste Milan San Remo. sur une plaque de marbre est gravée la liste des vainqueurs de cette "classique". Les bustes de Costante Girardengo ( l'italien le plus titré sur cette course avec 6 victoires), Gino Bartali (4 victoires) et Fausto Copi (3 victoires) veillent sur le monument. Ne manque qu'Eddy Merkx au  prestigieux palmarès de 7 victoire.

 


Ce monument nous permet d'admirer le petit golfe de Diano Marina


Le paysage montre quand même une organisation intéressante de la vie italienne. Si, sur la route de Gêne, les stations balnéaires dominent, la campagne et l'agriculture ne sont jamais loin et l'industrie non plus. Dans toutes les villes il existe des usines plus ou moins importantes. L'emploi industriel n'a pas été sacrifié au "bronze cul" comme en France...



L'architecture est mise en avant par les façades aux couleurs vives. Y compris dans l'habitat moderne.


Par moment, la montagne plonge dans la mer et nous longeons des falaises spectaculaires percées de part en part par de longs tunnels où l'on apprécie la fraîcheur ambiante.



Une pose s'impose. La gourmandise étant un vilain défaut assumé. Une bonne glace va avec.



Le long de la mer les stations balnéaires se suivent.


Noli

Noli
Arrivés à Varazze, nous sentons que nous allons bientôt poser nos pénates avec soulagement. il est temps la route a été longue et lente Menton Varazze c'est 138 kilomètres, mais les limitations de vitesses et les conditions de circulation sont telles que l'on apprécie pas, au final, les jolies parties de ce parcours battant en brèche le proverbe "plus c'est long plus c'est bon". Hors sujet? A bon ?

Bref, cette partie de la côte mérite que l'on y passe à nouveau en sélectionnant les secteurs inintéressants et en contournant certaines zones. L'expérience des jours suivants montrera qu'il en est de même sur toute la côte ligure.


Cela dit, l'entrée de ville est très jolie. 



Erreur, l'itinéraire fourni par google map pour se rendre à l’hôtel est faux. Nous errons pendant une bonne heure et demi dans Varazze avant de trouver l’hôtel Soggiorno Sole. On le trouve finalement au fin fond d'une voie privée.

Bien content d'être arrivés!

Chambre attribuée et  un brin rafraichis, nous visitons la ville. Elle est bien jolie. bord de mer et vieille ville s'accordent avec la douceur du temps.




Demain sera un autre jour et la découverte de la côte jusqu'à La Spezia promet un beau voyage.

L'itinéraire entre Menton et Varazze

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