vendredi 3 avril 2009

Anaïs plus rock que jamais

Photo DR

La chanteuse tourne la page de son "Cheap show" avec un concert plus musclé. A Montfavet et Marseille
"Je suis fière de mon disque, la production était parfaite. Artistiquement, c'est exactement ce que je voulais faire: plus travaillé, plus mélodique. Les chiffres de vente? Je ne les connais pas et à vrai dire… Ce qui m'intéresse le plus, c'est la bonne réponse du public aux concerts." Revoilà Anaïs. Le cheveu toujours court et la langue toujours pas de bois.

jeudi 2 avril 2009

Libération: Paco de Lucía sur le qui-vive

 Un long «exil» doré dans le Yucatan, histoire de se remettre des tournées ; trois ans sans monter sur une scène ; six ans depuis son dernier disque, Luzia... La réapparition du guitar-hero d'Algésiras, installé à Tolède depuis 2003, a commencé, en juin, par une tournée en Espagne triomphale. Plaisir de jouer avec de nouveaux musiciens, virtuosité, modestie et exigence intactes : à «maestro», Paco de Lucía préfère le titre de «perfectionniste». Surtout, Francisco Sanchez Gomez (son vrai nom) abhorre l'image de la star «pathétique qui se repose sur ses lauriers et vit de ses rentes».

A 56 ans et vingt-six albums, après avoir moissonné la gloire mondiale, forcé l'admiration des plus grands (de Miles Davis à Chick Corea en passant par Camarón de la Isla), révolutionné la guitare flamenca et ouvert la voie aux Gerardo Núñez, Cañizares, Vicente Amigo...Crâne dégarni, barbe de pâtre et visage héraldique, Paco de Lucía entend tenir son rang. «J'ai toujours eu peur de me répéter. J'ai besoin de montrer que j'ai toujours quelque chose à dire avec la guitare. Sinon, je disparaîtrai. Chaque disque a été une longue épreuve, des journées entières à me creuser, l'angoisse de ne rien proposer de neuf.»

Tourment. Cositas buenas ne fait pas exception. A l'image de ses albums les plus personnels, Almoraima (1976), Siroco (1987) ou Ziryab (1990), ce nouvel album a valu au guitariste de longues heures de tourment en studio. Bien que ponctué de morceaux très rythmés (bulerias, tangos, rumbas...), Paco espère «lui avoir donné cette profondeur sans quoi le flamenco se fourvoie, et avoir répondu aux attentes...». Cette peur, au fond, d'être aveuglé par le concert de louanges qui l'accompagne partout et ne facilite pas le jugement objectif sur lui-même. D'où, selon lui, la nécessité de la scène. «C'est l'épreuve de vérité. Après une si longue absence, cela m'a demandé beaucoup d'efforts de redonner des concerts. Physiquement, c'est épuisant. Mais cela ne ment pas.»

La semaine dernière, Paco de Lucía a reçu le prix «prince des Asturies» pour les arts, la plus haute récompense espagnole. Il ne boude pas son plaisir. Cette reconnaissance, il sait ne pas l'avoir volée ­ «Je ne dois mon succès qu'à moi-même» ­, mais il n'est pas dupe : son pays, qui tresse des lauriers à une icône, continue de prendre de haut le flamenco. «Cela a un peu évolué ces derniers temps mais historiquement, le flamenco a été maltraité en Espagne. Au Brésil ou à Cuba, pays d'une richesse musicale extraordinaire, les artistes ont le même problème : les gens, surtout les classes moyennes et hautes, ont honte de leur folklore.» Ce qui fait courir Paco, plus que l'argent et la renommée, c'est la cause de cet art : «Le flamenco est l'un des genres musicaux les plus sophistiqués et exigeants.»

Etendard. Humble mais sans fausse modestie, l'artiste adulé se sent «responsable», n'ignorant pas que, pour une génération se réclamant de lui, Paco de Lucía a été le meilleur étendard du flamenco, celui grâce à qui les salles de concerts se remplissent. Comme il le rappelle lui-même, il n'a pas oublié ses origines. Celles du fils d'un tocaor (guitariste) d'Algésiras qui jouait des nuits entières «pour se payer un petit déjeuner» et qui obligeait son fils à se torturer les mains sur une guitare pendant douze heures d'affilée. Celles, aussi, d'un payo (non-Gitan) qui a eu l'immense avantage d'absorber naturellement les rythmes flamencos : «Ma chance a été de vivre et penser comme eux.»

François MUSSEAU le 26 octobre 2004

samedi 21 mars 2009

Rassemblement pour fêter le retrait de la procédure VE

D'entrée comme çà je vous prends à rebrousse poil avec un sigle barbare. Mais qu'est-ce donc ou plutôt qu'était donc la procédure dite VE.

La « procédure véhicule endommagé » (procédure VE) était officiellement destinée à repérer et immobiliser tout véhicule endommagé susceptible de causer un accident de la route. Sous ce prétexte de bon sens, elle devait permettre à un policier ou à un expert automobile, sur la foi d’un simple contrôle visuel d’une moto, de l’immobiliser pour soupçon de dangerosité.
Au nom de la sécurité routière on aurait exigé de nous, motards, après un simple contrôle routier, de laisser votre moto au garage en attendant une visite d’expert, la réparation des points que l’expert estime indispensable et une contre-visite. Le tout estimé à plus de 350 euros hors réparations, Le tout à nos frais ! De plus, nous devions nous charger de rendre la carte grise à la préfecture de notre département en attendant le feu vert de l’expert…

lundi 16 février 2009

15 février 2009 vingt motos à Saint Tropez

Ce matin le froid et le soleil sont au rendez vous !

Manu viens me chercher pour rejoindre le point de rendez vous des Motards de Provence à Aix au bar le Festival.

J'étrenne sa nouvelle mob une jolie SUZUKI DL 650 V-STROM




Manu ne la possède pas depuis longtemps et c'est la première fois qu'il va transporter un SDS (Sac de Sable). Il n'est pas très fier.

lundi 15 décembre 2008

Un père meurtri mobilise contre les bornes incendie

Article paru dans la Provence du 15 décembre 2008

La pluie battante se mêlait aux larmes de Christian Chiappini, hier matin, sur la route départementale entre Miramas et Saint-Chamas. C'est là qu'il y a tout juste un an, le 16 décembre 2007, son fils, Jimmy, perdait la vie dans un accident de moto injuste. Pour des raisons que son père cherche encore à comprendre, il a percuté de plein fouet ces arceaux de fer qui protègent les poteaux incendies placés en bord de route.

Sécurité routière : pour que drame survenu à Jimmy serve l'avenir

Sur nos routes et à leurs abords , les obstacles susceptibles de déclencher des accidents ou d'aggraver leurs conséquences sont nombreux. Les deux roues en général et les motards en particulier les subissent de plein fouet.

Cependant ils doivent faire face à une méconnaissance du grand public des risques que représentent les ralentisseurs en plastique quand ils sont mouillés, les bornes en béton qui longent les rues, les glissières de sécurité dans les virages ou les bornes de branchement anti incendies en campagne.

samedi 6 décembre 2008

Le RTM fait son Téléthon à Rognac

Dimanche 20 novembre 2008. Le temps est frais mais sans plus. Faire Gardanne Rognac par le chemin des écoliers n'a pa posé de problème. contrairement à l'an dernier il n'y a pas de gelée blanche dans les champs.

Cependant les motos ne se bousculent pas à l'entrée de la gare. Le temps pluvieux et froid de la veille a du refroidir pas mal d'ardeurs. Cette année l'accueil s'est amélioré. nous récupérons les ballons et les tickets d'inscription avant d'aller garer les motos.

samedi 29 novembre 2008

Le temps des cerises


La chanson « Le temps des cerises » est née de l’association du chansonnier et révolutionnaire JB Clément et d ‘Antoine Renard. 


dimanche 23 novembre 2008

Gagnants / Perdants ( Bonne nuit les petits )

Gagnants / Perdants (Bonne nuit les petits) est une chanson de Noir Désir. Le groupe l'a publiée en novembre 2008 et l'a mise à à disposition des internautes sur son site officiel, accompagnée d'une reprise de Le Temps des cerises.

Ces deux titres constituent le retour de Noir Désir après la période de détention de Bertrand Cantat.Gagnants / Perdants est le premier morceau inédit écrit par Bertrand Cantat et mis en musique depuis plus de six ans.

vendredi 21 novembre 2008

Objectif Ventoux !

Ce matin, j'ai rendez-vous avec Manu pour une ballade à moto en direction du Mont Ventoux en compagnie des Motards de Provence. Pour une telle distance, je ne prends pas ma tit shadow mais je serai passager (Sac de sable ou SdS) sur la Transalp de l'ami Manu.

Petite appéhension. Je n'ai jamais franchi de telles distances comme passager. De plus quand Manu arrive , je me rends compte que la moto ne comporte pas de poignée spécifique pour que je m'accroche. Il va falloir ruser en m'accrochant aux barres horizontales du support de top case.

Installation sur la partie passager de la selle. Hum Ce trail est nettement plus haut que ma tit shadow. Et c'est parti en direction du point de rendez vous avec les Motards de Provence à Salon.

Les premières impressions de passager sont agréable. La moto est assez confortable. Cependant je suis arcbouté sur les barres d'acier pour pouvoir rester stable sur ma selle.Ce n'est pas le top !Nous passons par la route qui va de Saint Canat à La Barben. C'est un itnéraire ue j'aprécie. La position de passager me permet pour une fois de me concentrer sur le paysage et les lumières douces de ce début de matinée.

L'arrivée sur Salon est perturmée par la recherche de l'accès au lieu de Rendez vous . quelques péripécies anecdotiques....Nos amis nous attendent sur le parking d'une grande surface (chouette il en reste qui ferment le dimanche....)

(photo Ramon)
Retrouvailles . Il y a là :
- François dit Commodore sur le forum et sa fille Minipousse (vraiment minie). Ils roulent en Yam fazer 1000.
- Bébé13 et sa Tortue sur une Yam FJR
- Yoda et sa Sakura sur leur Honda


(photo Ramon)









Le temps de completer les réservoirs des bébêtes, nous démarrons. Dès la sortie de Salon , nous "attaquons lebeau vallon de Cuech en direction d'Alleins. Charleval, puis Cadenet. Le Vaucluse! Les choses sérieuses commencent après la traversée de Lourmarin et la grimpée dans la combe. Décidément la position du SDS me plait bien. J'en prends plein les yeux. La première pose a lieu à bonnieux.


Le Ventoux, encore lointain, se présente à nous.


Un petite vue du village avec Lacoste, repaire du marquis de Sade en fond. On comprends pourquoi les touristes ne se lassent pas du Lubéron


Moment de détente.







(photo Ramon)

photo : Manu

Les fauteuils du troquets ont beau être confortables, il nous faut repartir. Descente vers Apt, remontée vers Saint Saturnin les Avignon puis nouvel arrêt à proximité du roc de Salière dans la Combe de Font Jouvale








Photo Ramon
Nous redémarrons, pas pour longtemps. nouvel arrêt devant le chateau de Javon.C'est un chateau du XVII siècle qui a été restauré au XIX eme siècle. Il a gardé son caractère "féodal" au niveau de la porte principale qui est surmonté de deux Echauguettes. Je n'avais pas assez de recul pour la prendre en photo correctement et c'est bien dommage. Mais la tour d'angle a quand même un certain charme.






C'est reparti pour Pour un court trajet jusqu'à Sault. enfin une pose ! (lol !) Au dekà du plateau , le Ventoux nous tend les bras



Nous nous décidons pour un restaurant rapidement. Les valeureux motards s'affalent immédiatement











les photos ci-dessous sont de Manu




Notez la sobriété des participants !

Nous voilà reparti vers les gorges de la Nesque. nous ne manquons pas l'arrêt au belvédère.


Et le Ventoux nous domine toujours !


Quel bonheur de croiser de "vraies" motos





Photo Ramon

Nous voivi repartis vers Notre objectif de la journée. La descente des gorge se fait dans encombre en appréciant le paysage grandiose. dommage que je doive m'accrocher si fortement aux barres. J'aurais volontier fait quelques photos en route !

Arrivés à proximité de Bédoin. Petit arrêt avant de grimper les 21 km finaux. C'est parti, les virages s'enfilent avec douceur et zigzagant entre les voitures , les vélos , doublant un skieur de fond sur skis à roulettes (!) Ces virages , je les connais par coeur à force de les avoir monté à vélo. Faut avouer que c'est moins fatigant SDS sur une moto !

La vue du sommet est magnifique !

Photos ci dessous de Ramon



L'heure avançant nous nous résolvons à prendre le chemin du reour , non sans un dernier arrêt à Bédoin. Les visages commencent à être fatigués






Aï çà sent le piège !



je me suis fait eu !

Photo de Manu

Photo de Manu

Sur le retour, nous avons fait route commune jusqu'à Sénas où nous avons quitté le groupe pour rejoindre Gardanne au plus vite.

Bref un exclente journée.

mardi 11 novembre 2008

Balade au pied du Luberon

Lundi 3 novembre 2008, malgré un temps pourri, je me décide à partir en balade. Tant pis si les averses m'obligent à rester dans la voiture, mais j'ai besoin de voir du paysage.

Je prends la route de Pertuis sans décider vraiment de mon but. Les averses m'obligent à rouler doucement faute de visibilité. Quelle poisse ! Sur place coincé dans un embouteillage , j'ai tout le temps de réfléchir. Je décide de prendre la route de Manosque via La Tour d'Aigues. La route tourne et vire joliment. tiens cela pourrait être un projet de ballade moto. Je passe au pied de Grambois mais le paysage est bouché par une crasse à faire regretter le mistral à un cycliste.

lundi 10 novembre 2008

Francis Cabrel en concert à Marseille

Oui ! Enfin j'ai pu assister à un concert de Francis Cabrel !

Il était temps celà fait bientôt 30 ans que je l'écoute (si, si !) mais l'occasion ne c'était jamais présentée. Même pour le concert d'hier c'est passé juste. Initialement une seule date était prévue : le 8 novembre. Quand j'ai su que le concert avait lieu toutes les places étaient déjà vendues. Heureusement qu'une deuxième date a été rajoutée . Cette occasion là je ne l'ai pas ratée.

En menant son dernier combat Miriam Makeba décéde

Miriam Makeba. Ce nom raisonne pour le plus grand nombre en écho au tube mondial Pata Pata .


Elle était une artiste de toutes les luttes contre l'oppression et l'injustice. Elle n'a eu de cesse de plaider dans ses chansons pour l'amour, la paix et la tolérance.

Avec Francis Cabrel, un beau samedi soir sur la terre

Article relatant le spectacle du 8 novembre publié dans la Provence du 9 novembre 2008
Hier soir dans un Dôme archi-comble

Francis Cabrel au ukulélé. La veste du costume ne va pas tarder à tomber.Photo Edouard Coulot